Insultes, coups, humiliations… autant de mauvais traitements quotidiens. Les instances scolaires ne détectent pas toujours ce fléau. Pourtant, la souffrance, bien réelle, d’un enfant victime de harcèlement se manifeste de plusieurs façons. Elle peut donc être repérée et combattue.

RECONNAÎTRE LES SIGNES DE HARCÈLEMENT

Il n’est pas toujours évident de détecter les signes de harcèlement, notamment chez les adolescents.

Néanmoins, certains signes physiques et/ou psychiques doivent alerter :

• troubles du sommeil ;
• irritabilité ;
• agitation ;
• susceptibilité ;
• repli sur soi ;
• troubles liés à l’anxiété, au stress (maux de ventre, eczéma…).

Au niveau scolaire, on peut remarquer :

• une baisse de performance ;
• une multiplication des absences ;
• des troubles du comportement ;
• une attitude provocante.

LES DIFFÉRENTES FORMES DE HARCÈLEMENT

Le harcèlement scolaire ne doit pas être réduit à des taquineries et à des enfantillages. Ce qui le caractérise est la violence des faits ou des mots, la répétitivité sur une longue période et l’isolement de la victime.

Le harcèlement revêt 3 formes :

• le harcèlement physique : coups, bagarres, gestes déplacés… plus facilement détectable par les équipes pédagogiques et les familles ;
• le harcèlement psychique : insultes, menaces, rumeurs, humiliations, mises à l’écart, chantage, provocations… ;
• le cyberharcèlement : envoi de messages insultants, intimidations, rumeurs en ligne… ce type de harcèlement continue même à la maison.

COMBATTRE LE HARCÈLEMENT

Il est toujours difficile pour un enfant d’avoir la force de simplement parler de sa situation ou de dire stop. Les parents sont les premiers à repérer des signes évocateurs.
La première chose à faire est d’avertir l’équipe pédagogique de l’établissement scolaire pour faire cesser le problème, ainsi que les parents d’élèves pour sensibiliser et prévenir leurs enfants.

Il existe également deux numéros verts pour accompagner les enfants et les parents dans leur lutte contre le harcèlement :

La sensibilisation des enfants sur le sujet est primordiale. Victimes ou témoins, ils peuvent agir en parlant à une personne de confiance (ami, parent, professeur…).
La violence n’est pas une réponse pour faire cesser le harcèlement.

Source : education.gouv.fr